L'ambition juste
Pour une université qui nous rassemble
Qu’est-ce que
« l’ambition juste » ?
C’est un programme, qui parvient à concilier :
La prise en compte du quotidien des personnels comme des étudiants, afin d’améliorer les conditions de travail, d’étude et de réussite de tous.
La culture de l’excellence de nos formations et de notre recherche, gages de l’attractivité et du rayonnement de notre université
Profession de foi
- Notre liste pour les élections des 3,4 et 5 décembre 2024
Notre liste, portée par l’équipe présidentielle sortante, présente dans tous les collèges de tous les conseils (CA, CFVU, CR) des candidates et des candidats issus de toutes les composantes de notre université. Cet équilibre, gage d’une gouvernance représentative et sereine, repose sur l’engagement de soixante collègues animés par la volonté d’agir, au-delà des clivages, au nom de l’intérêt général. Le professeur Gilles Bonnet, actuel président de notre université, conduit cette liste plurielle et sera candidat à sa succession. Une université « qui nous rassemble » ne peut être qu’une université qui nous ressemble : très attachés à l’identité de l’institution, riche de plus de 50 ans d’existence, nous garantirons la pleine indépendance de l’établissement, face aux éventuelles velléités de fusion ou de création d’un établissement expérimental, qui ont de toute façon systématiquement échoué depuis 2020. Ni fusionnés, ni marginalisés : nous entendons contribuer activement et utilement à la politique de site au sein de la ComUE, conçue comme instance de coordination. « L’ambition juste » définit notre programme, qui parvient à concilier la culture de l’excellence de nos formations et de notre recherche, gages de l’attractivité et du rayonnement de notre université, et la prise en compte du quotidien des personnels comme des étudiants, afin d’améliorer les conditions de travail, d’étude et de réussite de toutes et de tous.
- Notre bilan 2021-2024
Vous avez pu le remarquer dans l’exercice quotidien de vos fonctions : l’action menée pendant ces quatre dernières années a permis à chacun de voir s’améliorer sensiblement ses conditions de travail. Dès 2021, nous avons mis en place un dispositif d’attribution à chaque enseignant d’un ordinateur portable ; la politique sociale mise en œuvre a permis une importante augmentation du périmètre des tâches incluses dans le référentiel (entre 2020 et 2024 : +69% d’EC bénéficiaires du référentiel, pour un montant moyen brut par bénéficiaire en augmentation de 52%). Dans le même temps nous avons augmenté de 50% et financé sur fonds propres le nombre de primes C3 allouées par le ministère. C’est l’ensemble de la communauté universitaire, (enseignants, EC, agents administratifs et techniques) qui a bénéficié des mesures de revalorisation indemnitaire issues de la Conférence sociale de 2022. Le Plan Ambition Recherche a permis, en à peine 2 ans, une augmentation de plus de 60% de la dotation de tous les laboratoires de l’université. L’offre de formation a évolué, notamment par l’abandon du portail commun, la conduite de réformes trop longtemps ajournées, et surtout grâce à un suivi constant et scrupuleux par la gouvernance des besoins de chaque composante. Le mandat aura également été marqué par l’absence de gel de postes, et même, par la relance d’une politique de recrutement d’enseignants-chercheurs. La refonte du Wi-Fi, la sécurisation des infrastructures numériques par la construction d’un second Data Center, les rénovations de salles de cours, l’ouverture prochaine de la Maison de la Recherche (quais) : autant de faits, d’actions concrètes, de mesures qui témoignent d’une politique volontariste dont le but est simple : vous permettre d’exercer vos tâches et fonctions dans les meilleures conditions. Autant, donc, de promesses tenues.
- Notre programme pour 2025-2028
C’est forts de ce bilan et de notre fidélité à nos engagements que nous souhaitons poursuivre notre action au service de tous et de chacun. Les objectifs que nous nous donnons sont certes essentiels, mais la méthode importe, tout d’abord : c’est en effet par le dialogue social constant avec les personnels et grâce à une proximité avec les composantes, respectueuse de la fructueuse tradition facultaire de notre université, que nous mettrons en œuvre les mesures de notre programme. Celles-ci concernent tous les domaines de l’activité de la communauté universitaire que nous formons et en tout premier lieu nos missions de service public :
- Formation: faire de l’excellence de nos formations un atout pour mieux encore nous insérer dans le tissu local, national et international ; accompagner les composantes qui souhaitent faire évoluer certains parcours, afin d’améliorer leur attractivité et/ou de les adapter à la demande ; acquérir de nouveaux espaces, pour la formation initiale et la formation continue ; mener une politique de création de postes d’EC pour améliorer les taux d’encadrement.
- Recherche: poursuivre l’effort du Plan Ambition Recherche, notamment pour l’environnement RH (gestionnaires et directeurs de laboratoires) ; accorder, le cas échéant, des CRCT annuels et pas uniquement semestriels ; créer des financements d’amorçage pour les projets à dimension internationale ; renforcer l’ouverture des expertises académiques vers la société civile (partenariats SAPS avec Ville, Métropole, Région, etc.).
- Insertion professionnelle: développer encore davantage nos partenariats avec le tissu économique et culturel lyonnais ; accompagner les composantes souhaitant développer une politique de stages dans les parcours de formation qui aujourd’hui n’en ont pas ; restructurer et redynamiser une politique de l’entrepreneuriat, orientée vers l’innovation sociale, en s’appuyant sur l’expertise de nos enseignants et chercheurs.
Nous voulons également donner une inflexion nouvelle à la politique de l’établissement, qui se traduise par une attention particulière accordée au rayonnement international de notre université comme à la modernisation nécessaire de certains pans de son activité :
- Modernisation: poursuivre l’équipement et la rénovation de nos locaux pédagogiques ; créer de nouveaux espaces dédiés à la vie étudiante (Tiers-lieu Avant-Corps et projet BASE) comme à la qualité de vie universitaire ; simplifier les procédures administratives ; optimiser la gestion du planning (réservation des salles) ; généraliser un GT sur l’IA et son intégration à l’évaluation ou aux cours ; permettre à notre université de jouer pleinement son rôle dans l’appréhension des grandes transitions : l’écologie, le numérique, l’inclusion.
- Internationalisation: développer une politique volontariste pour faciliter les mobilités entrantes et sortantes d’EC ; financer via la Fondation des bourses de mobilité à destination des étudiants ; développer un ambitieux programme pluridisciplinaire, orienté vers l’arc asiatique ; déployer le potentiel de l’Alliance méditerranéenne que nous avons créée en nov. 2024 (12 universités, 10 pays) ; s’appuyer sur 2IF pour asseoir le rayonnement de Lyon 3 dans l’espace francophone ; rejoindre une Alliance européenne.
Si vous nous accordez votre confiance, en votant pour notre liste, son bilan, son ambition et ses projets pour l’avenir, vous nous donnerez les moyens de mettre en œuvre ce programme au service de l’intérêt général, de vous représenter efficacement au sein des conseils de notre université, de défendre nos acquis, à l’heure où l’acte II de l’autonomie risque de remettre en cause nos statuts en cas de recours à la modulation des services, et enfin d’assurer une gouvernance démocratique, responsable, fidèle à notre tradition de décentralisation et désireuse de renforcer le principe de subsidiarité.
Les membres de la liste
Conseil d’administration
Collège A

Gilles BONNET

Gaëlle MARTI

Julien CLOAREC

Christine BIDAUD

David MONGOIN

Sabine LARDON

Pierre-Yves MODICOM

Noémie DOMINGUEZ
Collège B

Marc BONINCHI

Cléa PATIN

Mohamed KHENISSI

Angèle STALDER

Laurent ECK

Sarah GOUTAGNY

Benjamin MENARD

Johanna LENNE-CORNUEZ
Conseil de la formation et de la vie universitaire
Collège A

Ludovic PAILLER

Sabine ABRAVANEL-JOLLY
Groupe 1 : Droit sciences politiques

Christophe PASCAL

Chloé GUILLOT-SOULEZ
Groupe 2 : Economie Gestion

Catherine DELESALLE -NANCEY

Miloud GHARRAFI
Groupe 3 : Lettres Langues

Ghislaine CHABERT

Dominique DUMAS
Groupe 4 : Sciences humaines et sociales
Collège B

Chrystelle GAZEAU

Alexis BAVITOT
Groupe 1 : Droit sciences politiques

Nathalie KRIEF

Aurélien SOUSTRE
Groupe 2 : Economie Gestion

Pierre-Antoine PELLERIN

Alice PANTEL
Groupe 3 : Lettres Langues

Judicaëlle DIETRICH

Aurélien CHRISTOL
Groupe 4 : Sciences humaines et sociales
Commission Recherche
Collège 1
Groupe n° 1 et 2 (Droit Sciences Politiques et Economie Gestion) :

David DEROUSSIN

Isabelle ROYER

Pierre-François LAVAL

Frédérique FERRAND

Thibaud BONCOURT

Valérie REVEST-ARLIAUD

Christophe TESTARD
Groupe n° 3 et 4 (Lettres Langues et Sciences Humaines et Sociales) :

Ariane BAYLE

Étienne COSSART

Lawrence GASQUET

Olivier LEPLATRE

Marie-Agnès GAY

Manuel JOBERT

Karine BENNAFLA
Collège 2
Groupe n° 1 et 2 (Droit Sciences Politiques et Economie Gestion) :

Nicolas BOUCHE

Isabelle GENIAUX

Serge FROSSARD
Groupe n° 3 et 4 (Lettres Langues et Sciences Humaines et Sociales) :

Christian COTE

Cécile LE LAY
Collège 3
Groupe n° 1 et 2 (Droit Sciences Politiques et Economie Gestion) :

Amélie PANET-MARRE

Guillaume JAUBERT

Myriam BISCAY

Loïc ROBERT

Caroline WINTERGERST
Groupe n° 3 et 4 (Lettres Langues et Sciences Humaines et Sociales) :

Agnès CUREL

Gweltaz GUYOMAR’CH

Jacqueline ESTRAN
Collège 4

Florian BOUSQUET
Notre programme
- Bilan
- Formation
- Recherche
- Insertion Professionnelle
- Politique Sociale
- Gouvernance et relations avec les composantes
- Vie Etudiante
- Internationalisation
- Politique de Site
- Modernisation
Bilan
Nous nous appuyons sur un bilan, celui des quatre années qui viennent de s’écouler. Sans en faire une liste exhaustive, nous pouvons citer comme mesures importantes et caractéristiques de notre action : l’attribution à chaque enseignant d’un ordinateur portable ; la Conférence sociale et les augmentations très sensibles du référentiel des tâches comme du régime indemnitaire ; le Plan Ambition Recherche, qui a permis en 2 ans (2023-24) d’augmenter de 60% en moyenne la dotation des laboratoires ; les chantiers numériques, dont la refonte totale du réseau Wi-Fi sur l’ensemble des campus ; la construction d’un second data center, gage d’un niveau de sécurité informatique inédit à Lyon 3 ; la restructuration de l’offre de formation en Licence (abandon du portail) ; le soutien constant aux composantes dans le déploiement de leur offre de formation par la gouvernance ; la lutte contre les précarités étudiantes ; l’adoption de plans et schémas directeurs attendus : Vie étudiante, QVCT, égalité, lutte contre les VSS, Développement durable, handicap; le déploiement de chantiers immobiliers ambitieux : la Maison de la Recherche sur les quais (300m2 : inauguration mars 2025) ; le Tiers-Lieu (700m2), nouvel espace de vie étudiante et le futur Bureau d’Accompagnement Social des Etudiants (Manufacture), le projet d’acquisition de nouveaux espaces pour la formation, initiale et continue…
Notre souhait est de nous inscrire dans la continuité de l’action menée depuis quatre ans. La page de l’IDEX a été tournée, et nous nous sommes engagés dans une nouvelle voie, inscrite dans notre projet d’établissement 2021-2026, mais également dans deux textes contractuels que nous avons négociés cette année avec le Ministère, et qui engagent la trajectoire de l’établissement pour les années à venir : le contrat quinquennal et le COMP (3 ans).
Formation
– Faire de l’excellence de nos formations un atout pour mieux encore nous insérer dans le tissu local, national et international. La qualité reconnue de nos formations nous donne une place à part sur le site, sur laquelle nous pouvons nous appuyer pour maintenir notre attractivité, et ouvrir de nouvelles perspectives, tant en Formation Initiale qu’en Formation Continue. Nous souhaitons ainsi accompagner les composantes qui souhaitent faire évoluer certains parcours, afin d’améliorer leur attractivité et/ou de les adapter à la réalité de la demande.
– Organiser le suivi des évolutions structurelles, grâce à un GT Licence et à un GT Master, regroupant l’ensemble des acteurs concernés, et qui jouera également le rôle d’un comité de suivi capable d’adapter l’existant en fonction des retours d’expérience. Un « Forum des formations », sur une journée complète, sera organisé chaque année, pour synthétiser ces travaux et en tirer les conséquences concrètes.
– Mettre l’accent sur les conditions matérielles d’enseignement : acquérir de nouveaux espaces pédagogiques, afin de desserrer l’étau de la disponibilité des salles de cours, en améliorant le processus de réservation des salles. Doter la Formation Initiale d’espaces supplémentaires et adaptés aux usages; créer pour la Formation Continue un espace dédié, offrant des prestations de haut niveau.
– Améliorer l’encadrement, pour prioriser d’abord la reconduite des « flux » (pas de gel des postes) et ensuite la création de postes, à la fois d’EC et d’administratifs, notamment d’agents de scolarité.
– Développer les actions de remédiation, en proposant des modèles inspirés des dispositifs qui ont fait leur preuve (Objectif Réo, École de la réussite de la Faculté de droit, etc.), en termes de réorientation précoce et d’accompagnement notamment des « oui si » issus de Parcoursup.
Recherche
– Poursuivre l’effort du Plan Ambition Recherche, qui nous a déjà permis d’augmenter de 60% les crédits des laboratoires en 2 ans. Cet effort inédit sera poursuivi par une attention portée à l’environnement RH, et tout particulièrement au soutien accordé aux gestionnaires et directeurs de laboratoires, qui ont vu leurs tâches s’accroître.
– Favoriser l’internationalisation de la recherche, via notamment un infléchissement des Projets Bourgeons, qui ne suscitent pas toujours assez de candidatures, afin de financer des aides à la mobilité, à l’invitation de chercheurs étrangers, et à la construction de réseaux internationaux.
– Contribuer à la vie de la cité en déployant davantage un accompagnement en direction des laboratoires et des chercheurs en matière de SAPS (Science Avec et Pour la Société), pour mieux diffuser les résultats de la recherche au sein de la société.
– Proposer au CAC nouvellement élu de réévaluer la pratique qui conduisait jusqu’alors à ne pas accorder un deuxième semestre de CRCT à ceux qui en avaient obtenu un de la part du CNU. Travailler, de manière plus générale, pour dégager des moyens permettant d’accorder lorsque c’est nécessaire des CRCT annuels.
Insertion Professionnelle
Notre établissement a déjà d’excellents résultats en la matière, grâce en premier lieu à la grande qualité de ses formations. Nous pouvons œuvrer à renforcer les liens entre le « continuum entrepreneuriat-innovation-transfert » d’une part, et nos compétences académiques et scientifiques d’autre part :
– Continuer à développer nos partenariats avec le tissu économique et culturel du bassin lyonnais : la restructuration de la FC3 comme du service de la communication et des partenariats, appelés à avancer de concert, en est un outil.
– Construire, en synergie avec les composantes, un vaste réseau d’alumni, en attribuant les moyens nécessaires à la création d’un tel réseau.
– Accompagner les composantes désireuses de développer une politique de stages dans certains parcours de formation qui aujourd’hui n’en ont pas.
– Restructurer et redynamiser une politique de l’entrepreneuriat, orientée vers l’innovation sociale, en s’appuyant sur les savoir-faire in house, notamment ceux des enseignants-chercheurs spécialistes de la question. Mener une réflexion collective sur la valeur ajoutée de notre contribution à la démarche collective de l’entrepreneuriat et de l’innovation au sein de l’UDL (entrepreneuriat vert, solidaire…)
Politique Sociale
Déployer une politique sociale implique de refuser une approche sectorielle et fragmentée. Les divers plans adoptés, qui sont autant de piliers de l’action à venir, dialoguent entre eux et trament un ensemble cohérent de mesures concrètes qui dessinent toutes le même motif : celui d’une politique sociale cohérente, aux priorités clairement affirmées, qui commencent par les carrières et les rémunérations pour englober les nombreux enjeux de qualité de vie et des conditions de travail.
– Accorder le primat au quotidien de chacun, personnels de toutes catégories et étudiants de tous profils, telle est cette priorité. Les investissements sur fonds propres que peut réaliser l’université doivent avoir pour objectif d’améliorer les conditions de travail, d’étude et de réussite de tous.
– Améliorer les conditions de rémunération de chacun, par une politique volontariste seule capable d’assurer la poursuite des progrès accomplis depuis la Conférence sociale en 2022. Un suivi de cette conférence sera maintenu, puis en 2026, une deuxième édition de la Conférence Sociale, afin d’établir un bilan détaillé des mesures et leur adaptation au contexte en évolution.
– Conserver le dialogue social comme méthode, tant au quotidien que dans l’élaboration collaborative des textes qui encadrent et programment l’action de l’institution. L’excellent climat qui règne au sein du CSAE est une des preuves, et non la moindre, de la réussite de ce dialogue avec les personnels et les représentants de leurs organisations syndicales.
– Protéger les collègues des dangers que l’acte II de l’autonomie, déjà partiellement expérimenté par certains, fait courir aux statuts des enseignants-chercheurs comme des administratifs. Ces projets nous exposent à un risque de dérégulation susceptible par exemple de mettre en péril l’équilibre entre temps de recherche et temps d’enseignement en cas de recours à la « modulation des services ».
– Identifier de nouvelles actions et subventions utiles au bien-être des personnels.
– Poursuivre l’étude de faisabilité d’une crèche destinée aux enfants du personnel comme des étudiants.
– Pérenniser des cadres d’évaluation objectivés pour l’évaluation des dotations des laboratoires ou les propositions d’avis pour les promotions en CAC.
Gouvernance et relations avec les composantes
– Assurer une gouvernance sereine et à l’écoute de celles et ceux qui font vivre l’établissement.
– Respecter la tradition facultaire de notre université qui est une force qu’il importe de préserver et de pérenniser, en identifiant les champs d’activité et les thématiques pour lesquelles l’autonomie de la composante doit prévaloir avant toute intervention centrale (subsidiarité)
– Déployer une véritable décentralisation des compétences et des responsabilités, qui se construira, en collaboration avec l’ensemble des composantes, visant à l’établissement d’un « Pacte de gouvernance » destiné à répartir explicitement les compétences entre le central et les facultés ou instituts, afin de mieux fluidifier et débureaucratiser les procédures.
Vie Etudiante
– Poursuivre la lutte contre les précarités étudiantes pour améliorer les conditions de réussite et l’égalité des chances : précarités menstruelle, numérique, alimentaire, économique, culturelle ont fait l’objet de mesures concrètes et ambitieuses, qui ont fait de notre université un établissement de référence en la matière.
– Offrir de nouveaux espaces de travail, dans des salles modulables.
– Ouvrir des espaces d’échange, de coworking, mais également de détente et de restauration : telle est l’ambition du projet « Tiers-Lieu Avant-corps » dont les travaux ont débuté fin 2024.
– Relancer les travaux de l’Assemblée Consultative Etudiante, qui doit pouvoir jouer pleinement et sereinement son rôle de force de proposition, afin d’associer plus étroitement les étudiants à la gouvernance de l’université.
– Déployer en coordination avec les services, les élus étudiants, les associations et les partenaires du site (ComUE, Rectorat, CROUS, Métropole, Ville, Région) les actions décrites dans le Schéma Directeur Vie Etudiante.
Internationalisation
Comme le souligne le rapport 2024 de l’EUA (Association Européenne des Universités), à l’échelle de l’ensemble des universités européennes, « l’objectif de référence du processus de Bologne de 20 % de diplômés ayant une expérience de mobilité est “encore loin” ». Comme “obstacles à la mobilité”, la plupart des établissements soulignent le “manque de financement, le manque de bourses en nombre et en couverture des coûts, mais aussi la hausse des coûts et la pénurie de logements abordables”. Depuis 2021, nous avons mené un travail conséquent de consolidation des partenariats effectifs et viables. Une deuxième étape peut maintenant s’ouvrir :
– Cf. volet recherche : développer une politique volontariste pour faciliter les mobilités entrantes et sortantes d’EC : renforcer le lien entre les labos de Lyon 3, leurs politiques scientifiques et le Collégium de l’UDL ; créer des subventions dédiées à la construction de réseaux internationaux pour amorcer des projets de recherche type ERC ; favoriser l’invitation d’enseignants-chercheurs étrangers.
– Volet formation : créer, via la Fondation, des partenariats avec un pool de mécènes, pour financer des bourses de mobilité à destination des étudiants (qui souffrent de la réduction des bourses Erasmus+ comme des bourses accordées par la Région). Encourager les opérations ponctuelles, boot camps et universités d’été, pour accueillir des étudiants internationaux.
– Cas particulier de la francophonie : s’appuyer sur 2IF et les réseaux existants (réseaux des chaires Senghor par exemple) pour asseoir davantage encore le rayonnement de Lyon 3 dans l’espace francophone (liens historiques avec l’UFAR, le Liban…)
– Relations Internationales : créer une zone prioritaire d’échanges académiques, avec l’Asie, en s’appuyant sur les nombreux partenariats existants pour bâtir des collaborations pluridisciplinaires en amenant vers ces espaces, vers ces partenaires, des composantes qui jusque-là n’avaient pas de lien de partenariat. Il s’agit d’avoir une approche globale de ces partenariats, Recherche & Formation, sur une zone identifiée pour son fort potentiel.
Déployer le potentiel de l’Alliance Méditerranéenne, que nous avons co-créée en novembre 2024 (10 pays, 12 universités).
Rejoindre une Alliance européenne en fonction d’une convergence disciplinaire et scientifique.
Politique de Site
– Défendre l’identité de l’université : ni fusionnés, ni marginalisés : ce double refus tient compte de nos convictions profondes, déjà affirmées lors du scrutin de 2020, et s’appuie de manière irréfutable sur les leçons de l’histoire récente. De l’échec de l’IDEX en 2020, à celui de l’EPE Lyon 2-Lyon 1 en 2023, confirmé par l’arrêt du projet d’EPE Lyon 1-CPE en octobre 2024, le site lyonnais a souffert de logiques peu soucieuses des stratégies propres aux établissements et des souhaits véritables de leurs personnels comme de leurs étudiants. Notre université possède une identité qui assure sa réputation et son rayonnement : nous en serons les garants.
– Œuvrer activement à une politique de site, assumée, sous la modalité de la coordination et non de l’intégration, par la ComUE, dont les statuts ont été précisément renouvelés en ce sens cette année. Nous prendrons part aux grands projets de mutualisation des moyens qui relèvent de la compétence de la ComUE : création du centre de santé mentale, étude de faisabilité d’une médecine du travail partagée, etc.
– Affermir les liens qui nous permettent d’ores et déjà d’inscrire notre formation dans le cadre de diplômes co-accrédités, et notre recherche dans des UMR multisites ou dans des consortia constitués à l’occasion de la réponse à des appels à projets. Maintenir notre soutien à la MSH Lyon-St Étienne, dont Lyon 3 est une des tutelles, et qui possède une offre de services dont bénéficient nos chercheurs.
– Renforcer les liens déjà étroits avec les collectivités territoriales, notamment dans le champ de la vie étudiante (question du logement avec la Métropole) et de l’expertise scientifique mise à disposition des acteurs publics (Ville et Région).
Modernisation
– Poursuivre la modernisation de l’université, à tous les niveaux : en soutenant les évolutions de l’offre de formation, souhaitées par les composantes, les projets de recherche pluridisciplinaires, par exemple, mais aussi, en poursuivant l’équipement de nos locaux : création de salles dédiées aux nouveaux usages (coworking, certifications), amélioration des salles de cours.
– Déployer notre politique en faveur de l’accessibilité des formations, des contenus et des bâtiments, par l’ouverture de la Maison Commune, « MC3 » dédiée à la santé étudiante et au handicap.
– Nous inscrire par cette approche globale, des moyens RH à l’immobilier, des formations à la recherche, dans l’une de nos missions : la réponse aux grands défis de notre temps, en particulier les grandes transitions : écologique et numérique.
– Déployer le plan Ambition Transition écologique et les actions du schéma directeur DD-RSE, en commençant par l’offre de formation-socle pour les étudiants de licence à partir de septembre 2025, comme le demande le Ministère.
– Accompagner les personnels, notamment enseignants, dans la prise en compte des évolutions induites dans leurs pratiques pédagogique et scientifique par ces grandes mutations. Généraliser un GT sur l’IA et son intégration à l’évaluation comme à la construction de contenus pédagogiques
– Créer un instrument de communication, élaboré en collaboration avec les composantes, à diffusions interne et externe, pour mieux mettre en valeur notre cœur de métier en matière à la fois de formation et de recherche.
Gilles Bonnet
Gilles Bonnet est professeur de littérature moderne et contemporaine à l’université Jean Moulin Lyon 3, où il fut recruté comme maître de conférences en 2002. Ancien élève de l’E.N.S. Ulm, agrégé de lettres modernes et docteur ès-lettres, il a été porteur et coordinateur scientifique du projet financé par l’ANR « LIFRANUM » (Littératures Francophones Numériques, 2020-2024).
Engagé dans la vie de notre université depuis 22 ans, il y a enseigné à tous les niveaux, de la L1 à la préparation des concours (Capes, agrégation). Directeur du laboratoire MARGE pendant 10 ans, il a siégé à ce titre, durant la même période, au Conseil de l’école doctorale 3LA. Élu au C.A. de notre établissement lors des précédentes élections, il a été vice-président en charge du C.A., du pilotage et de la stratégie numérique, 1er vice-président, dans l’équipe d’Éric Carpano, de janvier 2021 à juin 2024.

Depuis juin 2024, il est président de l’université Jean Moulin Lyon 3. Il est également, depuis novembre 2024, vice-président de la ComUE, en charge de la vie étudiante. Il a par ailleurs assumé d’autres responsabilités, au sein de divers jurys (ENS, Polytechnique), du CNU (section 09) et de comités d’experts (HCERES, ANR).
Derniers essais parus : Pour une poétique numérique. Littérature & Internet ( 2017) ; L’Âge de l’ACIÉ. Auteur-Compositeur-Interprète-Écrivain (2021) ; La Photophonie au musée (2023) ; Qu’est-ce que la littéraTube ? (avec E. Fülöp et G. Théval) ( 2023).